آخر تحديث: 25 octobre 2019

Dans presque toutes les affections inflammatoires ou infectieuses des poumons – bronchite, bronchiolite, dilatation de bronches ou bronchopneumopathie obstructive – la muqueuse respiratoire réagit en sécrétant du mucus qui encombrera les bronches et les bronchioles de l’appareil respiratoire.

Le jeune âge ou un trouble de conscience ou même une asthénie majeure, pour une raison ou une autre, le patient est parfois incapable d’évacuer ses sécrétions bronchiques ; ce qui retarde l’évolution et peut même la compliquer. Le traitement médical adapté et bien suivi est indispensable certes, mais la kinésithérapie respiratoire s’avère nécessaire.

La kinésithérapie respiratoire se définit comme tant un ensemble de manœuvres dont l’objectif est de désobstruer les poumons en éliminant les sécrétions bronchiques et de renforcer la musculature thoracique. Elle est pratiquée par des kinésithérapeutes généralement, même si certaines techniques peuvent être faites chez soi.

Les techniques les plus utilisées sont :
– La spirométrie incitative qui fait intervenir un petit appareil afin d’éviter les atélectasies.
– Le drainage postural et percussion thoracique.
– La toux provoquée qui consiste à comprimer brusquement de la trachée par un appui digital déclenchant ainsi le réflexe de toux.
– La désobstruction par expiration forcée ou accélération du flux expiratoire.

Quel que soit la technique utilisée, la kinésithérapie respiratoire ne doit pas être aléatoire. L’indication doit être posée par un médecin, puis le malade doit être évalué par le kinésithérapeute pour choisir la procédure qui lui convient, le nombre des séances et leurs durées.