La phytothérapie et la ménopause

آخر تحديث: 17 décembre 2019

La ménopause est une étape de la vie des femmes correspondant à la fin de la période reproductive. La femme n’est généralement plus capable de procréer et elle n’a plus de règles. Sur le plan biologique, elle n’a plus de capital ovarien ce qui entraîne une chute des hormones féminines comme les œstrogènes et les progestérones. Une chute qui sera responsable de toute la panoplie de symptômes qui rend la ménopause une période difficile à vivre.

Troubles de l’humeur, bouffées de chaleur, sécheresse de la peau, chute des cheveux, fragilité des os et des ongles, baisse de la libido … des symptômes parmi plusieurs qui gênent toute femme ménopausée rendant l’adaptation encore plus difficile pour elle.

La solution est facile, une substitution hormonale synthétique disponible à des coûts abordables! Mais le fait que la majorité des cancers féminins sont hormonodépendants et que la plupart des femmes ont déjà été suffisamment imprégnées par les pilules contraceptives rendent la prise d’œstrogènes pour pallier aux symptômes de la ménopause non appréciée par la majorité des femmes.

La phytothérapie offre pleins de produits dans ce domaine, des plantes riches en phytoestrogènes permettant ainsi de conserver le taux hormonal dans le sang et d’éviter l’apparition de ces signes indésirables. Parmi ces plantes figurent en chef de file le soja, le trèfle rouge et l’actée à grappes noires; d’autres plantes ont montré leur efficacité contre les bouffées de chaleur et l’excès de transpiration telles la sauge, les graines de lin, le ginseng et la réglisse.

Mais tout ce qui est naturel n’est pas forcément sans risque, d’autant plus qu’aucunes recommandations jusqu’à cette heure-ci indiquant la durée et la posologie adéquate de ces herbes dans le traitement des symptômes de la ménopause.

Ce qu’il faut savoir c’est que les phytoestrogènes sont eux aussi contre indiqué en cas de cancers féminins, que la réglisse et la sauge peuvent entraîner une hypertension artérielle et que l’excès de lin peut donner des troubles digestifs ; ainsi comme toute médication l’usage doit être prudent, de petites quantités pour des durées réduites.

La rédaction

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