آخر تحديث: 17 octobre 2019
Très répandue, l’arthrose (ou ostéoarthrite) résulte d’une dégradation du cartilage qui recouvre les extrémités des os au niveau des articulations. Touchant des millions de marocains, elle est d’autant plus fréquente que l’on vieillit et peut toucher la colonne vertébrale, le genou, les doigts, la cheville… Le point complet sur les différentes formes de cette maladie très douloureuse et ses traitements.
L’arthrose est une dégénérescence du cartilage des articulations sans infection ni inflammation particulière. C’est la maladie articulaire la plus fréquente. Les premiers symptômes apparaissent à partir de 40-50 ans, mais la maladie commence souvent bien plus tôt dans la vie. Dans l’arthrose, la destruction du cartilage correspond à une fissuration de la surface vers la profondeur du tissu cartilagineux. Cette fissuration est liée à des phénomènes mécaniques, mais elle est également favorisée par des altérations biochimiques de la structure du cartilage.
Les principaux facteurs de risques suspectés sont : généraux : âge, poids, ménopause, autres rhumatismes (chondrocalcinose…), génétiques : la notion d’arthrose familiale est bien démontrée pour les arthroses du genou, de la hanche et de la main, locaux : traumatismes importants ou faibles à répétition, anomalie de position de l’articulation (scoliose, malformation de la hanche, …), autres maladies osseuses ou articulaires localisées (séquelles d’arthrite, séquelles de fractures, maladie de Paget…).
Les signes de la maladie arthrosique varient selon l’articulation concernée. Dans tous les cas, le motif principal de consultation est la douleur associée à une gêne fonctionnelle avec limitation de la mobilité de l’articulation touchée. Cette douleur est mécanique déclenchée et aggravée par le mouvement et cesse ou s’atténue lorsque l’articulation est au repos. Elle est moins importante le matin, elle augmente dans la journée et elle est maximale le soir en gênant l’endormissement et entraînant des réveils nocturnes.
Le diagnostic clinique repose sur l’interrogatoire du malade et l’examen des articulations douloureuses à la recherche des douleurs provoquées à la palpation, des déformations, la présence d’un épanchement liquidien…Le diagnostic paraclinique repose sur la réalisation des radiographies standards. Autres examens peuvent aider comme la scintigraphie osseuse, l’IRM, la ponction articulaire, le bilan sanguin. Les diagnostics différentiels de l’arthrose sont toutes les autres affections articulaires chroniques : polyarthrite chronique, rhumatisme psoriasique, ostéonécrose, tuberculose osseuse, etc.
Les lésions arthrosiques sont irréversibles et aboutissent, outre les déformations, à un raidissement articulaire pouvant évoluer vers une impotence partielle.
Le traitement repose sur la mise au repos de l’articulation douloureuse, les antalgiques, les AINS, l’infiltration des corticoïdes, les anti-arthrosiques et la kinésithérapie.
