Les céphalées

آخر تحديث: 10 novembre 2019

Les céphalées sont plus connues sous le nom de « maux de tête ». Elles peuvent devenir un véritable handicap pour les patients. La céphalée est un symptôme subjectif qui motive de fréquentes consultations en ville ou aux urgences.

La plupart des céphalées sont bénignes. Près de 90 % sont des céphalées primaires ou essentielles (céphalées de tension ou migraine), par opposition aux céphalées secondaires ou consécutives à un trouble local. Le traitement repose la plupart du temps sur la prise de médicaments comme le paracétamol, l’aspirine, ou encore les anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Une céphalée est une douleur locale ressentie au niveau de la boîte crânienne ou parfois de la nuque. Cette douleur peut être latérale, souvent unilatérale, ou bien diffuse et généralisée. Elle se manifeste de façon très variée par des sensations d’oppression ou de compression, de martèlement, enfoncement, brûlure, picotement, fourmillement, écrasement; ainsi qu’une super-sensibilité au bruit et à la lumière.

Elles peuvent être aiguës ou chroniques. Près d’une personne sur 2 âgée entre 18 et 65 ans déclare être sujette à des maux de tête, on distingue 2 catégories : les céphalées primaires ou essentielles, c’est-à-dire celles qui ne sont pas le symptôme d’une autre pathologie comme les céphalées de tension et les migraines, et les céphalées secondaires qui sont symptomatiques d’une cause sous-jacente locale ou générale.

Une céphalée est un symptôme fréquent et banal. Il est alors sans gravité et passager. Cependant, il peut parfois traduire une maladie sous-jacente comme la méningite, les poussées d’HTA, les algies vasculaires de la face, le traumatisme crânien, les AVC et la maladie de Horton…

Les céphalées de tension sont les maux de tête les plus fréquents, elles s’accompagnent d’une sensation de tension au niveau de la tête. Les éléments responsables de ces maux de tête sont nombreux : le stress, la faim, la fatigue, la prise de médicaments et les périodes du cycle menstruel féminin…

L’interrogatoire du patient doit être très précis (type et siège de la douleur, signes d’accompagnement, circonstances déclenchantes, mode évolutif…). L’examen doit être complet et en particulier rechercher des signes neurologiques et ORL, la plupart du temps l’interrogatoire et l’examen clinique suffisent pour identifier l’origine des céphalées. En dehors des cas complexes nécessitant un bilan complet, quelques examens complémentaires sont parfois utiles selon les données de l’interrogatoire et de l’examen: fond d’œil, électroencéphalogramme, numération formule sanguine et vitesse de sédimentation, parfois scanner (voire IRM) ou ponction lombaire…

Le traitement comporte 2 volets ; un traitement symptomatique à base de l’aspirine, les anti-inflammatoires non stéroïdiens et le paracétamol seul ou associé à la codéine, parfois un anxiolytique ou un antidépresseur est nécessaire (céphalées chroniques résistantes aux antalgiques habituels) et un traitement étiologique.

La rédaction

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