
آخر تحديث: 10 février 2020
Que vous aillez un garçon ou une fille, qu’il/elle soit à la maternelle, au primaire, au collège ou même au lycée ; il se peut que votre enfant se réveille un jour -ou chaque jour- en refusant d’aller à l’école. Quelles sont les raisons de ce refus et comment réagir devant une telle situation ?
Le refus de l’école peut aller d’une simple anxiété jusqu’à devenir une véritable phobie. Au début votre petit tarde à se réveiller le matin, fait semblant d’être malade (mal au ventre, maux de tête…). Il peut même vous mentir en disant que l’école sera fermée demain ou la maîtresse leur a dit de ne pas venir pour n’importe quelle raison selon le développement de son imagination.
Les causes de ce refus sont multiples et varient selon l’âge de votre enfant. Durant la maternelle, c’est souvent secondaire à la crainte de séparation des parents et de rencontrer de nouveaux adultes. Cela lui confère une sensation d’insécurité généralement passagère, qui disparaît spontanément avec le temps une fois l’enfant établi des liens avec les éducatrices.
Pour l’enfant plus grand, ce problème devient plus sérieux, il peut être secondaire à des difficultés d’intégration au sein de la classe, d’établissement de nouvelles amitiés, une intimidation par les collègues ou par les professeurs, à la crainte d’échec, à des difficultés d’apprentissage ou même à un manque de confiance en soi.
La solution? parlons-en, car tout va rentrer dans l’ordre avec la communication.
Soyez à l’écoute de votre enfant,essayez de comprendre ses problèmes; parlez lui de vos expériences, celles de ses frères, sœurs ou ses cousins… s’il a des difficultés scolaires aidez le à la maison ou ramener lui un enseignant. S’il a des difficultés à avoir des amis, l’école n’est pas le seul endroit pour les faire, inscrivez le dans des activités parascolaires où il s’épanouira plus … et le plus important c’est de le rassurer !
Cela peut vous paraître difficile à gérer mais c’est possible. Dans le cas contraire, l’aide d’une personne spécialisée peut s’avérer nécessaire. Un coach de famille, un psychologue ou même un psychiatre peut aider votre enfant à surmonter toute angoisse si vous n’y arrivez pas seul.