La crise cardiaque

آخر تحديث: 24 décembre 2019

L’infarctus de myocarde, communément appelé « crise cardiaque », correspond à la destruction partielle du muscle cardiaque, due à l’obstruction de l’une des artères coronaires qui alimentent le cœur en sang et donc en oxygène par un caillot sanguin secondaire à la rupture d’une plaque d’athérome. Il touche surtout des sujets âgés (plus de 50 ans) et ayant des facteurs de risque cardio-vasculaires et il représente la première cause de mortalité dans le monde.
Certains facteurs de risque de l’infarctus du myocarde, peuvent être modifiés : c’est le cas du tabagisme, de l’hypercholestérolémie, du diabète, de l’obésité, de l’hypertension, du stress, de la sédentarité. D’autres facteurs sont non modifiables, comme l’hérédité cardiovasculaire, l’âge et le sexe.
La majorité des victimes d’une crise cardiaque ressentent certains symptômes durant les jours qui conduisent à la crise. Le symptôme caractéristique est l’angine de poitrine. Il s’agit d’une douleur thoracique aigue constrictive irradiant vers le bras gauche, le dos et la mâchoire inférieure. Peuvent également survenir un malaise, des nausées, des vertiges.
Lors de l’arrivée à l’urgence, un questionnaire, un examen physique, un électrocardiogramme (ECG) et des prises de sang permettent d’identifier un infarctus aigu du myocarde. D’autres examens peuvent être utilisés pour compléter le diagnostic. Ces examens sont : l’angiographie des artères coronaires (coronarographie), des examens en médecine nucléaire, une épreuve d’effort sur tapis roulant, une échographie cardiaque, etc.
En urgence, le traitement est basé en phase aiguë sur l’angioplastie qui permet de désobstruer l’artère coronaire occlue et rétablir la circulation coronarienne. Lorsque cette méthode n’est pas accessible, certains médicaments (thrombolyse) permettant de détruire le caillot sont également utilisés. A la sortie de l’hôpital, un traitement est prescrit par le cardiologue puis régulièrement adapté par le médecin traitant à base de bêtabloquants, antiagrégants plaquettaires, statines et d’inhibiteurs des enzymes de conversion.
La prévention de l’infarctus de myocarde nécessite le contrôle des facteurs de risque ; arrêt du tabac, perte de poids, activité physique… et prise en charge de toute pathologie cardiaque.

La rédaction

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